Ce matin quelques bénévoles de l’A.C.P se sont retrouvés pour débuter 2 nouveaux chantiers:
1/ Christian, Marc-André et Stéphane ont attaqué le dégagement de l’accès au second niveau de caves. Ce chantier nécessitera plusieurs journées d’intervention pour dégager les quelques mètres cubes qui proviennent de l’effondrement des plafonds de cette partie de cave.
Après un rapide débroussaillage, le chantier commence:
Stéphane, Marc André et Christian commencent l’évacuation des gravatsVue du haut de la porte cintrée donnant accès au second niveau
Pendant ce temps Gilles et Eric vérifient l’hypothèse d’un éventuel escalier bouché il y aurait une cinquantaine d’années.
Après une bonne heure d’évacuation de gravats gilles dégage ce qui pourrait être le haut d’un passage dans l’angle gauche du mur du fond.
Ce samedi, une petite équipe de l’A.C.P s’était donné rendez vous au château pour quelques menus travaux.
au programme :
1/ Mise à jour de la meurtrière de la tour sud donnant sur l’ancienne tour des fours à pain.
meurtrière côté douveMeurtrière vue de l’intérieur de la tour après son dégagementVue de l’intérieur de la meurtrièreVue sur l’emplacement de l’ancienne tour des fours à pains
2/ Recherche de la bouche d’évacuation de la cave de la tour sud
Suite aux travaux de dégagement de la cave de la tour sud ,surnommée “la prison” une pierre au niveau du sol avait retenu notre attention. En la dégageant nous avons mis à jour une bouche d’évacuation vers les anciennes douves.
Gilles et Franck dégagent la bouche d’évacuation à l’intérieur de la cave.Gilles, Philippe, Christian et Franck, cherchant la bouche extérieure de la cave dans les anciennes douves.Philippe, Franck et Christian devant l’extrémité extérieure de la bouche d’évacuation
3/ Nettoyage de l’intérieur de la tour sud
L’équipe a également débuté le déblaiement et nettoyage de l’intérieur de la tour sud afin de retrouver le dallage d’origine. Cette action se poursuivra ultérieurement.
Le hameau de la Bonninière est un hameau récent datant de la fin du 19ème siècle.
Le premier recensement faisant apparaître une population dans ce lieu est celui de 1901.
Recensement
La Bonninière
Nom
Prénom
Date de naissance
Lieu de naissance
1901
Baudouin ve Cadu
Virginie
23 Août 1835
Courlay, (le Puy Brossard
Cron
Victor Alexandre Toussain
1er novembre 1867
Clessé, (Puy fleury)
Cadu épse Cron
Marie Julienne
26 aout 1869
moncoutant (La Braudière)
Cron
Placide Louis Urbain
25 mai 1892
Clessé, (Puy fleury)
Cron
Julienne Félinda Célestine
20 mars 1894
Clessé, (Puy fleury)
Cron
Yvonne Antonine Sylvanie
1 décembre 1898
Pugny (La Bonninière)
Cron
Marie Elisabeth Urbaine
6 février 1901
Pugny (La Bonninière)
Cadu
Louis
17 avril 1871
moncoutant (La Braudière)
1906
Sicot
André Auguste
13 décembre 1862
Clessé (la roche)
Berthelot épse Sicot
Marie Florence
26 janvier 1861
La Chapelle St Laurent (pressée)
Sicot
Ovide Maurice Auguste
24 septembre 1890
Chanteloup (Pâty)
Sicot
Emile Eugène Léon
21 septembre 1892
Chanteloup
Berthelot
Eugène Alfred
15 Novembre 1876
Terves (La brillardière)
Garnier épse Berthelot
Marie Mathilde
20 Novembre 1876
La Chapelle St Laurent (La braudière)
Berthelot
Hubert Alfred Henry
7 Août 1904
Pugny (La Bonninière)
En 1901, on trouve à la bonninière la famille CRON arrivée dans ce village entre 1894 et 1898. Elle est composée du père Victor Alexandre Toussain, agriculteur, originaire de Clessé, de la mère Marie Julienne, née CADU, originaire de Moncoutant 4 enfants du couple vivent avec eux : Placide Louis Urbain et Julienne Félinda Célestine, nés à Clessé, Yvonne Antonine Sylvanie et Marie Elisabeth Urbaine, nées à la Bonninière à PUGNY.
Vivent également avec eux , Virginie veuve CADU mère de l’épouse et Louis CADU, 30 ans frère de l’épouse.
En 1906, ce sont deux familles qui résident dans le hameau:
La famille SICOT composée du père André Auguste, cultivateur, originaire de Clessé, la mère Marie Florence, née BERTHELOT, originaire de la Chapelle Saint-Laurent, avec 2 fils : Ovide Maurice Auguste et Emile Eugène Léon, nés tous deux à Chanteloup.
La seconde famille se compose d’Eugène Alfred BERTHELOT (cousin de l’épouse d’André SICOT), originaire de Terves, de son épouse Marie Mathilde née GARNIER, originaire de La Chapelle St Laurent et de leur fils Hubert Alfred Henry né à la Bonninière à PUGNY.
Cette année encore les journées du patrimoine ont attiré de nombreux visiteurs au château. Un peu plus d’une centaine de personnes ont visité le site sur les 2 après midi d’ouverture. Grâce au talent des guides qui officiaient , la notoriété du site a dépassé les frontières locales, en effet des visiteurs venus de Charente ou du Maine et Loire avaient fait le déplacement.
Marie-Jo, Angèle, Francis, Christian et David ont accompagné nos visiteurs, en leur faisant découvrir l’histoire locale.
L’entrée du châteauDépart d’une visiteLes visites débutent devant le porche du XVI° SiècleMarie-jo guidant un des groupes de visiteursDavid assurait les visites en anglais.Christian et un autre groupe de visiteursForte affluence en ce dimancheFin de journée pour les membres de l’ACP
Ce samedi une bonne dizaine de bénévoles s’étaient réunis au château sous la direction de Francis pour terminer le chantier de nettoyage de la cave de la tour sud.
En deux bonnes heures, les quelques mètres cubes de gravats et de terre accumulés pendant plusieurs décennies ont été sortis.
La cave est aujourd’hui prête pour les visites des journées du patrimoine
Un petit point sur l’avancée des travaux de reconstruction de la toiture suite à la catastrophe du mois d’avril.
A ce jour, la charpente a été entièrement refaite, la partie de couverture côté cour est pratiquement terminée, le côté route est démarré.
Vue du bâtiment côté courVue du bâtiment côté courVue de l’intérieur du bâtiment
Je tiens tout particulièrement à remercier les bénévoles de l’ACP pour leur aide physique et les donateurs qui ont contribué à la reconstruction de la toiture, permettant ainsi la préservation du porche d’entrée.
Il va nous manquer quelques tuiles pour la fin du chantier. Si vous avez des restes de chantier et souhaitez faire un don, merci de contacter l’ACP sur son adresse mail: fbchateau.pugny@orange.fr
La Chagnaie autrefois appelé La Chagnaye ou Chagnée en 1901 et 1906 est un hameau relativement récent, son occupation date de la fin du 19éme siècle. L’étymologie du nom de ce hameau vient du mot : Chêne (en patois vendéen Chagnasse: petit bois de chênes)
Les premières personnes comptabilisées apparaissent au recensement de 1901.
Recensement
La Chagnée
Nom
Prénom
Age ou date de naissance
Lieu de naissance
1901
Vidal
Jules Adolphe
21 décembre 1838
Pugny (le bois chanteloup)
Vidal
Eglantine Justine Marie
1er décembre 1876
La chapelle Saint-Laurent (le rocher)
Vidal
Sylvanie Angélina Marie
19 Juillet 1875
La chapelle Saint-Laurent (Monfumier)
Thibaudeau
Thérèse
87
1906
Coulay
Henri Lorent
6 Janvier 1868
Pugny (la forge)
Godrie épse Coulay
Marie Célestine Léonie
3 Avril 1869
Pugny (la guibaudière)
Coulay
Rachel Angeline
31 Août 1897
Pugny (la gibaudière)
Gautreau
Marie Louise Virginie
1er Décembre 1861
Pugny (bourg)
En 1901, Jules VIDAL est cultivateur, c’est le chef de famille. Ses deux filles Marie et Angeline sont couturières. Thérèse THIBAUDEAU est recensée comme chef de famille.
En 1906, Henry Lorent COULAY, cultivateur est le chef de famille il est recensé avec sa femme et sa fille. Marie GAUTREAU est également désignée comme chef de famille.
Le nom de ce hameau “le Gâts” aussi nommé le Gas ou encore le Gast tirerait son nom de l’ancien français et signifierait : Terre ou pays ravagé, terre inculte, solitude, pays désert.
On le retrouve déjà représenté sur le cadastre napoléonien au début des années 1800:
Le Gas
Le dépouillement des recensements de 1872 à 1906 par Christian BOCHE nous permet de constater que ce hameau a été occupé durant toute cette période par la seule famille Guéret.
En 1872 le hameau est habité par Pierre GUERET né le 6 août 1814 à Chanteloup , sa femme Marie Elisabeth ROBIN née le 23 septembre 1819 également à Chanteloup ou ils se sont mariés le 19 février 1838.
Vivent avec eux leurs fils ; François Delphin né le 18 Août 1838 à Chanteloup, Joseph Isidore né le 29 septembre 1846 à la Chapelle Saint-Laurent, Jules Alfred né le 1er juillet 1852 à la Chapelle Saint-Laurent , et Henry Isidore né le 16 décembre 1855 également à la Chapelle Saint-Laurent.
Au moment de ce recensement, vivent également avec eux leur fille Marie Louise GUERET épouse VIDAL née le 13 septembre 1849 à la Chapelle Saint-Laurent et sa fille Marie VIDAL née en 1870.
En 1886, Jules Alfred GUERET est devenu le chef de famille, il vit avec son épouse Marie Françoise née BIRONNEAU, née le 21 janvier 1956 à Chanteloup.
Son père Pierre, âgé de 72 ans vit encore dans le hameau.
Jules Alfred et Marie Françoise ont 3 filles sous leur toit : Marie Elisabeth née à Pugny le 19 octobre 1880, Marie Fridoline née le 17 Mars 1882 à Pugny et Marie Octavie Juliette née également à Pugny le 18 avril 1885.
Ce recensement fait également état de la présence dans le hameau d’Henry Isidore, frère de Jules Alfred, ainsi que de COGNY Fréderic, âgé de 20 ans et de ROBIN Pauline âgée de 19 ans.
Au recensement de 1891, on retrouve Jules Alfred et son épouse, son père Pierre âgé de 77 ans, leur fille Elisabeth. Marie Octavie Juliette et Marie Fridoline sont décédées toutes deux à Pugny en 1886 la première le 19 juillet et la seconde le 31 juillet .
2 autres filles sont avec eux Marie Françoise née à Pugny le 30 Avril 1887 et Marie Radégonde née également à Pugny le 31 Août 1889.
En 1901, le hameau est habité par les mêmes personnes qu’en 1891, moins Pierre GUERET qui est décédé le 17 février 1900. La famille s’est agrandie d’une fille Juliette Marguerite Marie née le 2 novembre 1897 à Pugny. Un nommé Gustave TERRY, âgé de 29 ans, domestique, est également présent .
Enfin au recensement de 1906 on retrouve les mêmes habitants qu’en 1901 sauf Gustave TERRY qui est remplacé par un dénommé GOURMAUD Narcisse Louis né le 29 septembre 1879 à La Ronde.
Depuis une quinzaine de jours, 2 bénévoles : Caramel et vanille, ont rejoint Noisette et sont au travail pour débroussailler les endroits peu accessibles. Encadrées par Gilles BOISSONNEAU , elles fournissent un travail remarquable en préparation des journées du patrimoine.
Vanillecaramel
Ce matin une équipe des amis du château les ont rejoint pour les aider dans leur travail.Un grand merci aux bénévoles pour leur soutien.
L’évaluation des victimes des guerres de Vendée est un sujet sensible qui a donné lieu à des estimations incroyablement diverses qui vont de 120 000 à 600 000 morts et disparus.
Paru en 2007, le livre de l’historien démographe Jacques Hussenet « Détruisez la Vendée » est devenu la référence dans ce domaine. Il établit la fourchette ci-dessous (hors soldats de l’armée républicaine) soit des chiffres représentant de 20 à 25% de la population de la Vendée militaire de 1791 (735 communes).
Tableau des victimes des guerres de Vendée par département
Le livre de Jacques Hussenet fournit également des données chiffrées pour chaque commune qui permettent d’avoir une vision locale assez précise de l’impact de la guerre.
Mais on imagine difficilement aujourd’hui ce qu’a subi la population des alentours de Pugny de 1792 à 1795. C’est pourquoi, pour illustrer clairement les conséquences de cette période terrible, nous allons établir la comparaison entre l’évolution de la population de Pugny et ses environs de 1793 à 1821 avec un échantillon pratiquement équivalent de population de communes rurales du sud Deux Sèvres.
Les chiffres par communes proviennent de Wikipédia et sont issus de la base Cassini du laboratoire démographique de l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS). Jacques Hussenet a préféré utiliser d’autres données provenant des archives départementales et notamment le recensement de 1791, estimant que celui de 1793 est biaisé puisque effectué alors que la révolte vendéenne battait déjà son plein. Il y a effectivement 641 habitants de plus sur l’échantillon nord en 1791 par rapport à 1793 (et 37 de moins pour Pugny). Nous sommes partis du principe que le risque d’erreur en 1793 était de même ampleur pour les communes du sud et celles du nord, et donc n’avait pas d’impact sur la comparaison. De plus, les chiffres de 1791 ne font qu’amplifier notre démonstration…
Jacques Hussenet et la couverture de son livre. Photos www.vendeensetchouans.com
Evolution de 1793 à 1821 de la population de Pugny et de 17 communes voisines. source Wikipedia Cassini-Ehess
On constate tout d’abord sur Pugny et ses environs une grande variété de chiffres d’une commune à l’autre. Il semble que le sud ouest de la zone, soit La Chapelle Seguin et la Chapelle Saint Etienne, ait été épargné et ait servi de refuge. Au nord, la commune de Bressuire a été complètement détruite et sa population évacuée, d’où une chute très importante encore marquée trente ans après.
Courlay et Saint Jouin de Milly ont subi également des pertes considérables, ces communes étant au bord de la zone nord ouest des Deux-Sèvres (Cerizay, Mauléon…) qui a subi le plus de combats et de massacres.
Pugny fait partie de l’angle sud-est de la Vendée militaire. On peut voir que c’est la commune de sa zone qui a subit les plus grandes pertes devant Clessé et Neuvy-Bouin. 30 ans après, Pugny, qui avait pratiquement été totalement détruite, accuse une baisse d’encore 16% de sa population. Pugny ne s’est jamais complètement relevée de ses ruines et de la destruction du pôle d’attraction local qu’était le château. Enfin, il est à noter que la zone de Pugny et des alentours est dans la moyenne des pertes constatées par Jacques Hussenet sur l’ensemble de la Vendée militaire. Il y aura fallu plus de 30 ans pour retrouver la population initiale.
Evolution de 1793 à 1821 de la population d’un échantillon de 12 communes rurales du sud Deux Sèvres.
Sur la zone sud, on constate comme au nord une grande variété de chiffres d’une commune à l’autre. Cependant la population moyenne évolue positivement de 2% entre 1793 et 1800, 6% entre 1793 et 1806, et 17% entre 1793 et 1821, marquant un écart énorme et durable avec la zone de Pugny.
Ecart des évolutions comparées de 1793 à 1821 entre les environs de Pugny et l’échantillon de communes du sud Deux Sèvres
La comparaison des populations nord/sud fait donc ressortir une baisse d’environ 4000 personnes en 1800 pour Pugny et ses environs soit 25 % de la population de 1793. Ces 4000 « absents » se répartissent entre les victimes, le déficit de natalité et les réfugiés hors de la zone. Il est à noter qu’en 1800, soit 5 ans après la fin des principaux combats, la plupart des réfugiés étaient rentrés et la natalité était déjà repartie à la hausse.Sur ces bases, il n’est donc pas déraisonnable, d’évaluer les victimes de la guerre de Vendée pour les environs de Pugny dans une fourchette de 3000 à 4000 personnes.
On ne peut qu’être effrayé des effets très marqués qu’a eu cette saignée jusqu’à plusieurs décennies après la guerre. Il s’agit bien de la plus grande catastrophe connue pour tout le bocage bressuirais.
Ce hameau matérialisé par une seule habitation est déjà mentionné sur le cadastre napoléonien au début des années 1800 sous la dénomination MONTIFEAU
Extrait du cadastre napoléonien (AD 79)
Grâce aux recensements dépouillés par Christian BOCHE aux AD 79 nous savons que 2 familles distinctes ont occupé les lieux de 1872 à 1901.
En 1872 l’habitation était occupée par la famille VOYER composée de :
René VOYER , né vers 1817, journalier ; son épouse Rose, née SIMONNEAU et leurs 5 enfants : Louise 14 ans, François 11 ans, Alexandre 8 ans, Clémentine 6 ans et Célestine 2 ans.
Seule cette dernière est née à PUGNY au domicile de ses parents le 10 mars 1870.
Dans les recensements de 1886, 1891, 1901 et 1906 on trouve une famille GOURMAUD.
Cette famille était composée du père : Augustin né le 14 août 1828 à Courlay (La lande) cultivateur, de son épouse Victoire née PAPIN, née à Courlay (la touche guerry) le 30 juin 1832 et de leurs enfants :
Augustine née le 28 août 1864 à Courlay que l’on retrouvera comme vivant avec ses parents à Montifault dans les 4 recensements
Lucien né le 6 avril 1870 à La Chapelle Saint-Laurent (monfumier) cultivateur en 1891, figurant comme vivant avec ses parents uniquement sur le recensement de 1891
Auguste né le 18 décembre 1876 à Courlay, cultivateur en 1891, que l’on retrouvera également comme vivant avec ses parents dans les 4 recensements
Aujourd’hui le hameau de MONTIFAULT est à l’abandon depuis une soixantaine d’années
Carte de la commune située dans le bourg avec les lieux dits actuels
Faisant suite à l’article de Marie-jo BOISSONNEAU publié début Août qui recensait les villages de Pugny, nous allons à partir de ce mois de septembre pousser l’étude un peu plus loin et grâce aux recherches de Christian Boche sur les recensements de population entre 1872 et 1906, nous allons associer les lieux dits avec les populations de l’époque qui les occupaient.
Nous débuterons cette étude avec le hameau de Montifault
Un grand merci à Christian pour son investissement, car les recensements renferment de très nombreuses erreurs que ce soit dans les prénoms des occupants des lieux ou dans leurs dates et lieux de naissance.